Micro-Aventure en Ardenne : le safari givré de la Vallée de la Meuse

Introduction

Qui a dit que la nature dormait en hiver ? C’est une idée reçue tenace. Si la flore est au repos, la faune, elle, est plus active que jamais. Pour les amateurs de photographie, les curieux ou les familles en quête d’une activité qui change de l’ordinaire, janvier est en réalité le meilleur mois pour l’observation animale autour d’Hastière.

Aux Bungalows du Bonsoy, nous sommes aux premières loges. Oubliez les grands safaris africains ; la micro-aventure commence juste derrière votre bungalow. Enfilez vos bottes fourrées, prenez vos jumelles, nous partons pour un « safari givré » le long de la Meuse.

Pourquoi janvier est le mois idéal pour observer la faune ?

En été, la forêt ardennaise est une muraille verte. Le feuillage dense cache tout. En janvier, la forêt est « transparente ». Sans feuilles, les animaux n’ont plus nulle part où se cacher.

De plus, le sol, souvent boueux ou couvert d’une fine couche de neige ou de givre, devient un livre ouvert. C’est le moment parfait pour apprendre à lire les traces. Chevreuils, sangliers, renards… leurs passages sont inscrits dans le sol autour du domaine. C’est une activité passionnante pour les enfants : jouer aux détectives de la nature.

Les stars de notre safari mosan

Quels animaux pouvez-vous espérer croiser (ou du moins, repérer leurs traces) lors de votre séjour chez nous en janvier ?

1. L’architecte des rivières : Le Castor. Il est très présent sur les bords de Meuse et ses affluents près d’Hastière. En hiver, son activité est intense car il doit se nourrir d’écorces. Cherchez les indices : des arbres « taillés en crayon » sur les berges, des copeaux de bois frais. Si vous êtes très matinaux et silencieux, au bord de l’eau, vous aurez peut-être la chance d’en apercevoir un nager.

2. Les maîtres du ciel : Les Rapaces. Levez les yeux ! La vallée de la Meuse, avec ses falaises (comme celles de Freÿr, non loin), est un terrain de jeu pour les grands oiseaux. En hiver, guettez la silhouette élégante du Milan royal (reconnaissable à sa queue fourchue) ou le vol rapide du Faucon pèlerin. Sans feuilles dans les arbres, ils sont beaucoup plus faciles à repérer perchés à l’affût.

3. Les discrets habitants des bois : Écureuils roux (très actifs pour retrouver leurs cachettes), chevreuils à l’orée du bois au crépuscule, et une multitude d’oiseaux forestiers (pics, mésanges, geais) qui viendront peut-être picorer près de votre terrasse si vous y laissez quelques graines.

S’équiper pour l’aventure hivernale

Pour profiter de ce safari, la clé n’est pas d’être un expert, mais d’être bien équipé. Le froid statique (quand on s’arrête pour observer) est l’ennemi.

• La règle des 3 couches : Un sous-vêtement thermique, une polaire, et une veste coupe-vent/imperméable.

• Les extrémités : Bons gants, bonnet, et surtout chaussettes chaudes dans des chaussures imperméables.

• Le matériel : Une paire de jumelles (même basique) change tout. Un appareil photo avec un bon zoom si vous en avez un. Et un thermos de thé chaud dans le sac à dos !

Conclusion

Une micro-aventure, c’est vivre quelque chose d’extraordinaire près de chez soi. Observer un castor au petit matin dans la brume de la Meuse est un souvenir aussi fort qu’un voyage au bout du monde. Venez vivre la vie sauvage des Ardennes cet hiver.